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Je vous écris un vendredi environ 72h avant que la newsletter n’arrive dans vos boites mails. Autant vous dire que la semaine fut chargée au possible mais vous vous rappelez, on a dit contre vent et marées. Les mois de mars sont souvent placés sous le signe des droits des femmes et non de la fête de la femme…Je trouve cela déjà dramatique de devoir dédier un mois à nos droits, car cela n’ai toujours pas pour certains évident qu’ils doivent être respectés. Mais alors quand à ceux qui pensent que c’est une fête pour nous « célébrer »… Cela a au moins le mérite de mettre en lumière certaines inégalités... je reste positive. Cependant un droit qui a été accordé récemment aux femmes au sein d’un pays voisin m’a inspiré la rubrique santé de cette newsletter.
SOMMAIRE
Santé : Vivre selon son cycle menstruel?
Finances personnelles : Epargne de précaution ou épargne du « au cas où »
Agenda et reco : L’hiver perdure mais on garde le moral…
Les phases du cycle menstruel dictent mon agenda
Comme je vous le disais en intro ce qui m’a inspiré cette rubrique, c’est que les députés espagnols ont voté définitivement, le jeudi 16 février dernier, une loi créant un "congé menstruel" pour les femmes souffrant de règles douloureuses. Cette mesure est déjà en vigueur dans d'autres pays du monde, comme le Japon, l'Indonésie ou la Zambie. Avant même de poursuivre, je souhaite vraiment faire un focus sur les règles dites douloureuses. Tous les organismes sont différents et manifestent donc cette phase de menstruation différemment…mais attention à ne pas confondre petite gène ou désagrément, et règles douloureuses voir même invalidantes. Je souffre d’endométriose et j’ai eu la “chance” dans mon malheur d’être diagnostiquée assez tôt, comparé à d’autres femmes pour qui le délai moyen du diagnostic est de 7 ans environ (ce n’est pas pour autant que ma prise en charge fut excellente). Pour deux raisons très claires selon moi : le manque de connaissance de certains professionnels concernant cette maladie, et le fait que depuis toujours on a martelé dans l’inconscient collectif qu’avoir des douleurs au moment des menstruations était tout à fait normal…du coup énormément de femmes depuis leurs plus jeune âge souffrent en silence et font comme elles peuvent durant cette période. Loin de moi l’envie de jouer la Caliméro, mais je suis sûre que si l’ensemble de la population, c’est-à-dire les hommes y compris, étaient impacté par de telles douleurs, il y a longtemps que des solutions concrètes auraient été trouvées.
Depuis mon diagnostic je sensibilise les femmes autour de moi et je répète toujours la même chose : vous êtes la seule à être connectée à votre corps, donc si vous sentez que quelque chose ne va pas selon vous, faites-vous entendre : douleurs pelviennes, règles très abondantes, sensation de pincement, douleurs dans votre vie sexuelle…peu importe la « gène ». N’hésitez pas à trouver le professionnel qui sera être à votre écoute. Ce n’est pas dans votre tête et d’ailleurs même si c’est le cas vous avez quand même besoin d’aide donc cherchez la cause dans tous les cas.
Je suis contente de voir que l’on parle beaucoup plus de l’endométriose, du SOPK1, des fibromes utérins…que l’on se penche un peu plus sur ces questions et que les femmes soient un peu plus écoutées. Je partagerai mon combat contre l’endométriose une autre fois ; Bon j’ai fini mon petit disclaimer2 on peut revenir au sujet vivre selon son cycle. Comme vous le savez sans doute déjà il y a une variation hormonale durant les phases du cycle menstruel qui va exercer une influence sur notre physiologie. Cette variation dans beaucoup de société occidentale et orientale confondu, suscitent des pensées négatives ou légendes urbaines je dirai même : Nous serions impures, les menstruations impacterai notre discernement ou encore nous serions instables émotionnellement donc pas suffisamment fiable pour certaines responsabilités ect… D’ailleurs je suis certaine qu'un jour ou vous avez exprimé vivement votre désaccord sur un sujet il vous ai déjà arrivé d'entendre très vulgairement "Mais qu'est ce qu'elle a, elle a ses règles ou quoi??" ; Cela participe inconsciemment faire taire la réalité qu’exprime chaque phase de notre cycle plutôt que de les comprendre et les acceptées. Depuis environ 4 ans je cherche à être plus connectée à mon corps, car oui, le corps parle. Ok ce n’est pas toujours très claire, quelquefois il faut un décodeur, mais si on l’écoute il communique. Cela a radicalement changé mon rapport avec mon cycle, et j’apprends à faire avec plutôt qu’à lutter contre. Le cycle est découpé en 4 parties semblables aux saisons. Voici mon expérience personnelle qui pourra vous servir ou pas.
Phase pré-ovulatoire J7à 13 (environ) - Printemps
C’est la meilleure phase de mon cycle, je me sens bien généralement, je suis très posée, les idées fusent et je suis hyper résistante. Lors de cette phase je vais donc être très productive. Je profite alors de faire concorder mon agenda avec cette phase pour prendre des décisions importantes ou difficiles, débuter des projets ou encore intensifier mes séances de sport. Mon mode guerrière est activée, du coup je me sens plus tolérante à la douleur. Par exemple, je fais en sorte d’aller chez le dentiste ou encore l’esthéticienne lors de cette phase.
Phase ovulatoire J14 à 21 (environ) - Été
Biologiquement, cette phase a pour but d’être « fécondée » oui je sais ca sonne bizarre, notre organisme s’assure donc que nous soyons au top de notre forme, de notre confiance et que nous nous sentions le plus attirante possible : notre aura dégage quelque chose de captivant, d’intrigant, d’attrayant. On en rigolait avec une amie il n’y a pas si longtemps car cette monté d’hormone donne chaud et parfois peut nous inciter à n’écouter que nos désirs. C’est aussi clairement la phase pendant laquelle si vous êtes en couple, vous êtes accro à votre partenaire. C’est une phase où beaucoup de femmes vont être plus sensibles aux compliments, plus attentives à ce qui les entoure. Pour ma part, généralement je fais attention aux décisions que je peux prendre, surtout concernant ma vie sentimentale à ce moment-là. Mais c’est aussi une phase où j’aime me faire des soins, me bichonner, être plus coquette que d’habitude.
Phase prémenstruelle J22 à 29 (environ) - Automne
C’est là que les choses se compliquent un peu et que, généralement, on en vient à ne pas aimer notre cycle. Après l’ovulation, nos niveaux d’hormones chutent dramatiquement, ce qui apporte de l’instabilité émotionnelle, de la sensibilité, de la réactivité. Je vais avoir envie de rester dans ma bulle, et j’évite de m’exposer à des sources de stress. Je vais multiplier les activités réconfortantes et relaxantes. Pour ma part, je diminue l’intensité du sport, j’accentue le yoga, la marche. Si j’en ressens le besoin, je vais chez l’ostéo qui est aussi recommandé pour l’endométriose. Je reste très attentive à mes émotions et je prends encore plus le temps avant d’agir. Je ralentis petit à petit le rythme. C’est là où s’exprime le fameux syndrome prémenstruel. Je vais aussi commencer à préparer la phase de menstruation en débutant mes tisanes contre les douleurs, et me concentrer sur ce qui prend soin de mon utérus. Je vais augmenter les doses de certains compléments alimentaires. Je vais aussi améliorer mon équilibre alimentaire : pauvre en sel, sucre et produits animaliers ou aliments inflammatoires d’une façon générale. Même si j’ai d’énormes envies de sucre, afin de limiter les douleurs à venir.
Menstruations J1 à 6 (environ) Hiver -
Les deux premières journées des menstruations ne sont pas très agréables. Selon comment j’ai préparé la phase prémenstruelle les douleurs sont plus ou moins vives. Si j’ai très bien géré cette phase avec peu de stress, du sport et une bonne alimentation, les douleurs vives peuvent durer une à deux journées (un miracle avec l’endométriose). Quoi qu’il arrive je suis extrêmement fatiguée, donc je ne prévois rien d’important, je dors beaucoup et reste calme le temps que ça passe. Mais l’un des avantages de cette phase est que je me sens très intuitive.
Voila ce que j’ai pu observer lors de mon cycle. À partir du moment j’ai été à l’écoute de mon corps, même avec mon endométriose, j’ai pu améliorer ma qualité de vie. Il m’a fallu bien 6 mois d’observation pour comprendre et commencer à mettre en place des actions concrètes pour améliorer mon état à chaque phase. Je suis mon cycle grâce aux applications dédiées, pour ma part j’utilise FLO. Et vous qu’observez-vous concernant vos phases de cycle et surtout que mettez-vous en place ?
L’épargne de précaution ou l’épargne du « au cas où. »
Pour celles dont la gestion de budget n’était pas top, je sais que tout est rentré dans l’ordre grâce aux échanges que nous avons eu dans la NL #1 n’est-ce pas ? C’est parfait ! Vous avez maintenant une parfaite visibilité sur vos rentrées et sorties d’argent, vous avez même pu supprimer les dépenses inutiles. Le mois de mars est donc le mois idéal pour parler de la deuxième étape de la gestion des finances personnelles : l’épargne de précaution. L’épargne de précaution ou l’épargne du “au cas où” comme j’aime à l’appeler. C’est l’enveloppe financière qui va vous permettre d’être sereine financièrement et de pouvoir faire face aux imprévues. Cela vous permettra d’éviter d’utiliser votre découvert qui entraine des AGIOS3 bancaires ou encore faire un crédit à la consommation. Il s’agit bien d’un fond d’urgence à utiliser si par exemple la voiture ou un appareil électroménager tombe en panne, en cas d’urgence familiale, d’un arrêt brutale des revenus… Fixez vos propres critères d’utilisation , déterminez ce qu’est une urgence pour vous. Elle n’est pas destinée pour vos prochaines vacances dans le Larzac Pour calculer cette épargne précaution, il y a plusieurs « écoles » différentes. Certain vous diront qu’il faut mettre l’équivalent de 6 mois de charge et dépenses, ou 3 mois de salaires de côté. En réalité je pense que plusieurs facteurs sont à prendre en compte, cela va surtout dépendre de votre situation personnelle, professionnelle. Selon que vous ayez des enfants ou pas, que vous soyez indépendante ou salariée le montant de l’épargne ne sera pas le même car les besoins seront différents. De plus il faut être à l’aise avec cette somme que vous allez mettre de côté et laisser « dormir » sans y toucher. Quoi qu’il en soit le montant doit vous permettre de vous « retourner » en cas de pépin et de vous laisser le temps de vous relever. Une fois que vous avez fixé la somme totale, libre à vous de la constituer selon vos possibilités : soit par un virement régulier jusqu’à atteindre la somme fixée, soit prendre la somme si vous l’avez déjà en votre possession et la réserver exclusivement à l’épargne de précaution. Cette somme doit être facilement accessible et donc hébergé sur un compte du type livret A ou livret d’épargne populaire. C’est là où il va falloir discipliner son mindset4, ne plus toucher à cette somme et juste l’oublier complètement. Ne vous n’inquiétez pas, en cas de soucis je sais que votre cerveau saura vous rappeler que l’argent est bien là. Attention cette épargne de précaution n’est pas à confondre avec de l’argent que l’on épargne pour un projet à venir. Je vous conseille d’utiliser deux comptes différents. En effet lorsque j’économise pour un projet à court ou moyen terme j’utilise plutôt un compte courant des banques en ligne. Notamment pour les vacances, les Week ends ou les sorties plutôt onéreuses par exemple. Cela me permet de mettre de l’argent de côté et payer directement avec la carte bancaire qui y est affiliée (voir mes recos dans la prochaine rubrique)
Avoir une épargne de précaution a eu un vrai impact positif psychologiquement sur moi. Je me suis sentie plus libre d’aller plus loin dans mon éducation financière, et d’oser penser investissement avec beaucoup moins de stress. J’avais réussi à assurer mes « arrières ». Je n’ avais plus cette peur de manquer, de perdre, et donc de prendre des risques en terme d’investissement. La lutte contre mes pensées limitantes était en marche et j’étais déterminée à comprendre comment faire fructifier le peu que j’avais avec un rendement plus important que les 1-1.5% d’intérêt à l’époque du livret A.
Le livre « kiff ton cycle » de Gaëlle Baldassari aborde les différentes phases du cycle menstruel et donne des conseils pour vivre un peu plus en harmonie avec lui grâce à la méthode d’auto-coaching.
Révolut banque en ligne j’utilise depuis 18 mois et j’en suis plutôt satisfaite. Via le compte grâce à la formule à 2,99/mois, je peux payer avec depuis l’étranger sans frais. De plus à partir du compte principal vous avez la possibilité de créer des sous comptes gratuitement. J’utilise aussi la banque Nickel mais il y a moins de fonctionnalité. A vous de faire les comparatifs pour voir ce qui vous correspond le mieux.
Le céramique café Geneviève c’est un concept qu’une amie m’a fait découvrir. C’est à la fois un café et un atelier de céramique. On peut venir y personnaliser des objets à la peinture, les confectionner nous-même. Et en même temps faire une petite pause pour le gouter avec de bonne pâtisseries et des boissons chaudes, ou un brunch. Il y a une initiation pour les débutantes. J’ai trop envie de tester ce mois-ci pour lutter contre la morosité hivernale et faire une activité originale. Alors qui vient avec moi ?
Vous êtes une TSD’s woman ? vous avec une activité entrepreneuriale ou associative qui rentre dans l’esprit de la communauté ? N’hésitez pas à m’écrire afin que je vous fasse apparaitre dans la rubrique reco et que l’on vous montre qu’ici la “sororitea” c’est bien plus que des mots !
Voila mes TSD’s women c’est tout pour aujourd’hui, je vous dis à très très vite. En attendant on s’abonne, on partage et on recommande😉.
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