Sororité oui mais pas à tout prix!

Newsletter n°6: Mon utérus chéri

Temps de lecture: 10 min

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Hello les TSD’s Women,

Ravie de vous retrouver. J’espère que le printemps a les mêmes effets sur vous que sur moi. Je suis euphorique au moindre rayon de soleil et j’ai déjà rangé mes pulls à tort. Je suis un peu plus zen face aux aléas de la vie et m’efforce de ne pas y faire face à la John Wick. Je souhaite la bienvenue aux nouvelles de la team et si vous voulez savoir qui je suis et le pourquoi de cette newsletter c’est ici.

Justement quand j’ai lancé cette newsletter qui prône la sororité, je me suis dit que certaines femmes n’adhéreront pas et se diront même que je suis bien naïve d’y croire. C’est ce qui m’a inspiré l’un des thèmes qui a été plébiscité via un sondage Instagram. Malheureusement j’ai également appris cette semaine qu’une femme de mon entourage vient une fois de plus d’être diagnostiquée d’une pathologie gynécologique…J’ai la conviction et les études le prouvent que les perturbateurs endocriniens en veulent à notre utérus des vrais parasites. On prend sa tasse de thé, on s’installe et c’est partie!

SOMMAIRE

1. Réflexion : Sororité : Réalité ou Utopie?

2. Santé : Les perturbateurs endocriniens veulent faire la peau à notre utérus !

3. Agenda et Reco

Sororité : Réalité ou Utopie ?

La sororité…par où commencer ?! Peut-être la définition. Selon monsieur je sais tout Larousse c’est une “Attitude de solidarité féminine”. Le mot solidarité est défini comme un “Rapport existant entre des personnes qui, ayant une communauté d'intérêt, sont liées les unes aux autres”. Forcément au vu du nom et des thèmes de la newsletter vous l’aurez deviné je crois en la sororité. Et je suppose que vous aussi étant donné que vous faites partie de la team. Personnellement j’y crois non pas parce que nous avons les chromosomes XX en commun ou encore parce que nous nous identifions au genre féminin. Mais parce que tout au long de ma vie j’ai pu en bénéficier aussi bien dans le domaine pro que perso. Selon moi la sororité revêt plusieurs formes : s’épauler, se comprendre, soutenir les choix des unes et des autres, défendre et protéger nos droits… Nous sommes toutes différentes et donc ne vivons pas toutes les mêmes réalités mais force est de constater que du fait d’évoluer dans une société patriarcale nous avons quelques beaucoup de problématiques communes. C’est là que la sororité peut faire rempart et nous aider individuellement mais aussi collectivement.

Moi naïve ? Si vous demandez à mes proches de me décrire ils auront bien des choses à vous dire ces sorciers mais il est sûr que la naïveté ne sera pas de la partie. Oui parce qu’on est bien d’accord la sororité est une noble de cause mais clairement elle a des limites. Il existe des femmes avec lesquelles je ne partage pas les mêmes valeurs et avec lesquelles je suis ouvertement en désaccord. Il existe aussi des femmes violentes, racistes, discriminantes, oppressives…bref je ne vous apprend rien comme chez les hommes, chez les femmes aussi il y en pour tous les gouts. J’ai aussi vécu des expériences de vie difficile ou des femmes étaient impliquées. Certaines ne défendent que leurs intérêts personnels sans se sentir concernée par le collectif (féminin) et en réalité c’est parfaitement leurs droits. Donc croyez-moi si je suis “attaquée” par une femme ou que son comportement impact négativement ma vie il est hors de question que je me laisse faire sous prétexte qu’il s’agit d’une femme soyons très claire. Ce n’est pas pour autant que je mets toutes les femmes dans le même sac comme le font certains ET certaines surtout que du coup je serai obligée de m’y mettre aussi. Nous avons la plupart du temps la possibilité de choisir les personnes qui gravitent autour de nous. Et personnellement je suis extrêmement toxiquement minutieuse à ce sujet, l’accès a ma sphère personnelle est plus difficile à franchir que le mur de Westeros. La sororité est pour moi clairement une réalité mais pas a tout et n’importe quel prix et encore moins si cela me coute ma paix! A mon sens on ne peut faire preuve de sororité qu’avec une personne qui partage également cette valeur. Quand cela n’est pas possible plutôt que de participer à la dénigrer je l’évite tout simplement car je sais que la société ne manquera pas de le faire. Car oui la triste réalité est bien là au final, peu importe que l’on croie ou non en la sororité, nous sommes toutes impactées d’une façon ou d’une autre par les injonctions sociétales, les inégalités, les clichés…encore très présents aujourd’hui. Mais accrochons-nous aux Safe place qui existent comme ici et poursuivons le chemin pour nous même et avec celles qui le veulent bien ! Et vous racontez moi vos expériences avec la sororité ?

Les perturbateurs endocriniens veulent faire la peau à notre utérus

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui peuvent interférer avec le fonctionnement normal du système endocrinien. Ils sont présents dans de nombreux produits de consommation courante, tels que les produits de nettoyage, les cosmétiques, les pesticides, les plastiques et les produits alimentaires.

Ces substances peuvent avoir un impact négatif sur la santé gynécologique, en perturbant le fonctionnement normal des hormones sexuelles féminines. Les hormones jouent un rôle crucial dans la régulation du cycle menstruel (on en parle dans le NL #4), de la grossesse et de la ménopause, ainsi que dans le développement et la santé des organes reproducteurs féminins.

Les perturbateurs endocriniens peuvent causer des problèmes de fertilité, d'infertilité, de fausses couches, de troubles menstruels, de fibromes utérins, d'endométriose, de cancer et d'autres maladies gynécologiques. Vous trouverez les chiffres exacts sur internet mais dans mon entourage je constate que beaucoup de femmes de tous âges développent des pathologies utérines.

Depuis une vingtaine d’années, de plus en plus de travaux cliniques, épidémiologiques et expérimentaux confirment l’impact des perturbateurs endocriniens environnementaux (PEE) sur la réduction de la fertilité masculine et féminine selon l’IRSEM

Il est important de prendre des mesures pour réduire notre exposition aux perturbateurs endocriniens, afin de protéger notre santé gynécologique et reproductive. Alors autant vous dire que j’ai moi-même beaucoup d’effort à faire de ce coté ce n’est pas simple car ces vilains ils sont partout. Je le fait pour limiter l’incidence de ma maladie et limiter l’apparition d’une autre. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre sans que cela soit trop contraignant :

• Choisissez des produits de nettoyage, des cosmétiques ayant des écolabels ou le plus naturels possible. Il existe plusieurs applications pour aider à choisir les produits mais attention à leur indépendance vis à vis des marques…

• Évitez les produits qui contiennent des parfums artificiels, des colorants et des produits chimiques nocifs. Préférez les produits ayant une liste d’ingrédient la plus simple et courte possible. Ah et si le vernis semi permanant est votre meilleur ami ayez une relation moins suivi avec lui car il est pointé du doigt ces derniers temps. Il n’est pas conseillé de l’utiliser à outrance. Je me ronge les ongles alors comme ca…

• Utilisez des contenant en verre, en acier inoxydable ou en céramique plutôt que des produits en plastique. Évitez de chauffer les aliments dans des récipients en plastique. Certains “puristes” vont même vous dire d’arrêter le micro-onde tout court

• Limitez votre consommation de viande je suis carnivore mais je me soigne, car les perturbateurs endocriniens peuvent s'accumuler dans la graisse animale. Oui je sais je sais les vegans on devrait carrément arrêter d’en manger

• Privilégiez les produits frais, bio et locaux en circuit court. Bon c’est l’inflation en vrai donc faites surtout comme vous pouvez. Mais il existe des magasins bio qui font des paniers de légumes bio pas très chère. Ou Picard je trouve que certains légumes bio sont accessibles

• Préférez les protections hygiéniques réutilisables pour ma part je suis de la team culotte menstruelle et ce n’était pas un long fleuve tranquille mais là c’est ok. J’ai trouvé une marque opérationnelle. (voir rubrique reco)

• Depuis plusieurs années beaucoup considère la pilule contraceptive comme un perturbateur endocrinien… Je ne m’avancerai pas plus sur le sujet car je n’ai pas toutes les données. Mais s’il y a un médecin spé gynécologie ou une personne ayant une expertise sur le sujet parmi nous qu’il lève la main et s’invite sur l’une des newsletters pour répondre à nos questions.

En conclusion, les perturbateurs endocriniens sont partout et ce n'est pas toujours simple de se prémunir de leurs effets néfastes dans notre quotidien. Je prône la progression dans nos habitudes parce que le but n’est pas non plus de développer des TOC à les traquer partout. Tout est une question de modération donc no stress. En revanche je pense que c’est un vrai sujet et je vous encourage à faire un bilan hormonal de contrôle de temps en temps pour s’assurer que tout est à l’équilibre. Parlez en à votre médecin. La visite chez le gynéco mesdames s’il vous plait c’est une fois/an oui je radote

So cup : C’est la marque de culottes menstruelles que j’utilise depuis 2 ans. Après moulte échecs avec d’autre marque je suis plus que satisfaite mon flux est abondant. Il y a du choix, la qualité est la, et c’est du made in France. Gros plus c’est une femme qui a lancé sa marque en micro entreprise en 2017 depuis elle connait une véritable success story. La sororité c’est aussi soutenir financièrement les initiatives des autres et en plus quand le produit est top que demande le peuple?!

L'exposition Eternel Mucha: For the culture ! C’est une expérience immersive, interactive et sensorielle. En trois actes, l’exposition retrace l’histoire d’Alphonse Mucha et donne à voir ses œuvres majeures, dont l’Épopée slave, présentée de façon spectaculaire. Elle souligne aussi l’influence durable de l’artiste, source d’inspiration pour la création d’aujourd’hui, de l’art des rues aux mangas, du cinéma au tatouage.22 mars - 5 novembre 2023 Au Grand Palais Immersif, nouveau lieu au 110 rue de Lyon, Métro Bastille. De 6 à 16 euros. Qui vient avec moi ?

The Sororitea’s Podcast : Mardi 4 Avril la suite de l’épisode “Elle a osé…se réorienter plusieurs fois avant de trouver sa voie.” Valérie nous raconte avec beaucoup de transparence le long chemin parcouru avant de trouver le métier qui lui correspond. Je dirai même sa mission de vie oui je suis dramatique

Navigo: Pour les franciliennes n’oubliez surtout pas de faire votre demande de dédommagement le montant est ridicule au vu des désagréments liées aux transports en communs. Mais par principe on réclame son du. Vous avez jusqu’au 14 Avril.

Appel à participer : J’ai besoin de vous pour faire vivre la newsletter. Je suis à la recherche des prochaines invitées qui viendront nous partager leurs expertises dans l’une des rubriques. Mais aussi des témoignages pour la rubrique podcast [Elles ont osé]. Alors qui est la prochaine? Contactez moi sororiteadiary@outlook.fr

Je vous invite à échanger 💬en direct avec moi et les autres membres sur les sujets du jour via le chat. Dites-moi également les prochains sujets que vous souhaiteriez que l’on aborde. Montrez-moi que vous êtes là.

Je vous dis à très très vite. En attendant on s’abonne, on partage et on recommande.😉.